GENERIQUE
Bienvenue dans Splash, le podcast qui jette un pavé dans la mare de l’économie.
Aujourd’hui, on va parler d’exode urbain, de jardins et de télétravail.
Pour ce deuxième épisode consacré à l’immobilier, on s’intéresse à un sujet qui a fait la une desjournaux après le confinement, l’exode des Parisiens dans les autres régions de France.
JINGLE SPLASH IMMO
Depuis la fin du premier confinement, on entend la rumeur dans les 4 coins de la France : Les Parisien.e.s, coincé.e.s dans leurs appartements trop petits, veulent s’exiler au vert, et s’en vont acheter des prop1iétés un peu partout en France. Avec un pouvoir d’achat plus élevé, ils augmenteraient donc le prixde l’immobilier, et ruineraient la vie des habitant.e.s devenu.e.s incapables de se payer une maison ou un appaitement.
Dans cet épisode, j’ai voulu comprendre si la rumeur était vraie:
VIRGULE
Les Parisien.ne.s envahissent-ils réellement la province ?
EMMANUEL
Lors du premier confinement en mars 2020, environ 200 ooo résident.e.s parisien.e.s ont quitté la capitale pour fuir l’isolement, oul’absence d’espace extérieur.
Fin mai 2020, 54% des Francilien.ne.s souhaitaient quitter la région le plus vite possible.
Et ça, c’est en partie, dû à l’essor du télétravail : 35% d’entre eux envisageaient de garder leur emploi parisien et travailler à distance pour ainéliorer leur qualité de vie.
J’ai demandé à Ingrid Nappi, professeur d’économie à l’Essec, et titulaire de la chaire « work placemanagement « , si cela relevait du cliché :
INGRID NAPPI
C’est vrai qu’on en entend un peu tout et son contraire concernant cet exode entre guillemets desParisien.e.s vers à la fois la banlieue, donc des Parisien.e.s intra-muros sur la banlieue, oubien ceux duGrand Paris vers la deuxièm.e couronne parisienne, voire même vers des villes de taille plus réduite à aumoins d’une heure de TGV de Paris.
Alors, il faut relativiser. Bien sûr, il y avait ce qu’on n’a pu affirmer pendant le confinement. Et aujourd’hui, en cette rentrée au bureau où le télétravail commence déjà à être un peu moins privilégié, il faut voir la réalité. S’il y a une étude, on peut citer celle de l’INSEE qui montrait que, sur la base d’une enquête auprès des Parisien.e.s, 11 pour cent des Parisien.e.s auraient quitté la ville pendant le premierconfinement, donc en 2020, le tout premier confinement, mais que la tendance ne s’est pas maintenuedurablement lorsdes confinements de mai 2021, il y a quelques mois. Généralement, les gens sont rentrés chez eux et la distribution des mobilités a repris complètement comme auparavant.
EMMANUEL
Et le fait de pouvoir désormais télétravailler depuis chez soi ne jouera pas en faveur d’une plus grossemigration dans les mois à venir :
INGRID NAPPI
Aujourd’hui, cette hypothèse, qui était le cas pendant la crise sanitaire, à mon avis, est une hypothèse encore variable. Et ilfaudrait attendre une année pour vérifier qui réellement des usagers seront en téléh·avail et accepteront le télétravail.
Parce que le télétravail, c’est également beaucoup de contraintes que tout le monde ne peut pas supporter.
EMMANUEL
Ok, rassurez-vous, la majorité des Parisien.ne.s sont revenus au bercail et sont encore loin de pouvoirtélétravailler d’où ils veulent en France.
Mais l’envie d’ailleurs, elle, est restée. Et en fait, ça ne date pas de la crise sanitaire : Paris est en déficitmigratoire depuis plusieurs années. En 5 ans, la ville a perdu 53 095 habitant.e.s, en moyenne 11 ooopar an.
Mais alors pourquoi nos chers parisiens et parisiennes cherchent-ils à fuir la ville lumière ?
Si vous écoutez cet épisode confortablement installé dans votre appartement en centre-ville de Nantes ou dans le jardin de votre maison en Auvergne, vous avez sûrement la réponse :
Le cadre de vie ! le prix de l’immobilier ! Une maison ! un jardin ! Un meilleur pouvoir d’achat! Se rapprocher de sa famille!
Le prix au mètre carré des appartements parisiens est en effet un argument de taille : 11200 euroscontre 3 146 à Marseille, 5 287 à Lyon, ou 1 109 à Saint-Etienne.
INGRID NAPPI
On remarque que les projets de déménagement sont beaucoup plus fréquents parmi les individus qui ont des logements réduits, donc sans aménagement extérieur, sans jardin. Un chiffre parlant: 57 pour cent des individus qui vivent enappartement sans balcon, contre 31% des individus vivant en maison individuelle avec jardin. La proportion est davantage plus forte chez ceux qui vivent dans des appartements et dans des logements de taille réduite. Et si on regarde également la taille du logement, 67 % de ceux qui disposent d’un logement dont la taille est inférieure à 50 mètres carrés, et on va à l’inverse à l’opposé, 21pour cent pour ceux qui ont des logements de plus 120 mètres carrés.
EMMANUEL
Et alors, est-ce que ces mouvements migratoires font augmenter les prix de l’immobilier? Car c’est unpeu ce qu’on reproche à ces néo-ruraux, ou néo provinciaux, oserais-je dire.
Sans surprise, oui.
Si on revient à la fin de 2020, après les deux premiers confinements, les prixdes maisons en région avaient déjà augmenté de 6,1% enun an !
Attention, ça ne veut pas dire que cette hausse est entièrement due aux parisiens. D’une part, il ya de plusen plus d’habitants en France, en raison de la démographie – on continue à faire beaucoup de bébés – eten raison de la baisse de la taille des ménages. D’autre part, la croissance des prix de l’immobilier était déjàde 3 à 4% dans les années 2016-2018 – etelle était encore plus forte en Ile-de-France. Et puis on ne construit pas beaucoup de logements neufs, en France, ce qui a tendance à creuser l’écart entre offre et demande,donc à faire monter les prix. Enfin, les taux d’intérêt sont très faibles : de l’ordre de 1,20% pour un crédit immobilier souscrit en 2021, en moyenne.
Mais l’envolée des p1ix en 2020 nes’explique pas que par ces tendances de long terme. Donc, il y a sûrement un effet du regain d’achats de maisons par… des Parisien.nes, notamment !
Aujourd’hui, les villes qui sont les plus plébiscitées sont les villes entre 5 ooo et 30 ooo habitant.e.s alors que les villes de plus de 100 ooo habitant.e.s n’intéressent que 1 Français sur 5.
Et d’ailleurs le temps d’acquisition d’un logement dans les régions augmente et notamment dans les villes moyennes et sur les littoraux. Ça veut bien dire qu’il y a une tension sur le marché.
J’ai aussi discuté avec Vincent Grimault, journaliste à Alternatives Économiques, et auteur du livre LaRenaissance des campagnes, sorti en 2019, avant la crise du Covid. D’après lui, de plus en plus de personnes sont attirées par une vie loin des lumières des métropoles. Il m’a parlé d’un nouvel attrait pourla campagne qui date de plusieurs décennies déjà:
VINCENT GRIMAUT
Si on regarde les soldes migratoires des villes et des campagnes, on se rend conzpte qu’il y a plusd’habitant.e.s quiquittent la ville pour allers‘installer à la campagne que d’habitant.e.s qui quittent lescampagnes pour aller s‘installer en ville. Et ça, çafait très longtemps. Ça a commencé en1975 cerenversement démographique.
Ce qu’on a en tête, c’est l’exode rural qui a duré en gros de 1850 à1975. Mais depuis 1975, c’est l’inverse. C’estqu’en fait, ce renversement, il a d’abord pris la forme de la périurbanisation. Donc c’est finalement des villes qui s’étalent et qui vont grignoter les campagnes autour. Donc, on ne peut pas parler vraiment de renaissance des campagnes, mais progressivement, ce qu’on a vu, notamment dans les années 2000 à 2010, avant la crise de 2008, c’est vraiment un début de redynamisation démographique. Des campagnes isolées aussi, des campagnes peu denses.
EMMANUEL
Un élément à prendre en compte, c’est tout simplement qu’il ya davantage de Français qui cherchent à se loger, en tendance, depuis des dizaines d’années. D’une part, parce que l’on a une démographie dynamique – on continue à faire des bébés, et il faut bien les loger. Mais aussi parce que, depuis la fin duXXe siècle, le nombre de ménages par rapport à la taille de la population augmente. En clair, on cohabite moins souvent à trois générations sous le même toit, et les jeunes gens cherchent à quitter le domicile de leurs parents… quand ils le peuvent. Or c’est difficile pour elles et eux de trouver unappartement en ville lorsque le marché est très tendu.
Cet exode urbain a un effet important lui aussi sur les p1ix de l’immobilier. Les nouveaux arrivants, souvent des cadres, débarquent avec un pouvoir d’achat supérieur à celui des habitants histo1iques de ces territoires.
VINCENT GRIMAUT
Vous avez des locaux qui ont de plus en plus de mal à se loger et qui se retrouvent dans des petits appartements du vieux centre qui sont un peu humides alors qu’auparavant, avec les mêmes revenus, ils pouvaient s’offi·ir des biens quand même plus agréables. Donc, ilfautfaire très attention etje le dissouvent aux élus que j’ai la chance de rencontrer.
Votre politique d’attractivité ?C’est très bien, avoir un territoire ouvert et accueillir des cadres, mais il nefaut pas oublier que des gens vivent là depuis longtemps, vivaient correctementjusque-là, et ne peuvent plus vivre correctement. Si vous accueillez à bras ouverts des centaines et des centaines de cadres, -alors il y a beaucoup de territoires en France, il y a encore de la marge, mais c’est une question qu’il ne faut passous-estim.er parce qu’elle se pose pour les crédits immobiliers, mais elle se pose pour tout un tas d’autres choses.
Elle se pose pour les choix d’investissement des collectivités dans la culture, par exemple, dans quel type deculture on investit ? Elle se pose aussi sur les conflits d’usage. Vous avez des gens qui viennent à la campagne pour êh·e au calme, mais vous avez aussi des entreprises à la campagne qui ont besoin de vivreet malheureusement,de faire du bruit. Et donc, si vous faites une politique néo-rurale, vous allez refuser tout projet d’ouverture d’usines de ferm.es. Parce que vous voulez préserver le cadre de vie de vos néoruraux qui arrivent, et vous risquez d’oublier la population qui quand même,bon an mal an, afait tenir ces territoires.
EMMANUEL
C’est donc aussi la responsabilité des élus de garder un territoire décemment habitable pour tous et toutes.
Mais le tableau n’est pas complètement noir, car les régions profitent aussi de ces mouvementsmigratoires. Venir habiter dans un territoire, c’est aussi contribuer à son développement. D’ailleurs, l’économiste Ingrid Nappi me racontait que, pendant la crise sanitaire, cesont majoritairement desjeunes qui désirent s’en aller et construire leur vie ailleurs qu’à Paris:
INGRID NAPPI
Quand vous regardez la génération Z, ces 62% qui veulent partir, ce sont des h·ès jeunes. Ce sont des étudiants qui viennent de sortir, d’être diplômés, qui n’ont pas les moyens encore d’acheter un logement,qui sont locataires, dont le prix du poste de dépenses du logement représente pratiquement un quart de leur revenu, avec des swfaces très réduites. C’est sûr que loger dansun 20 mèh·es carrés pour le mêmepouvoir d’achat ou loger dans un 45 mètres carrés parce qu’on va à plus d’une heure de Paris, ça fait une différence.
EMMANUEL
Et cette génération, ce sont de futurs salariés, créateur.ice.s d’entreprise, et consommateur.ice.s, qui vontvenir faire tourner l’économie locale.
Si l’on regarde de l’autre côté du spectre, il y a les retraités. Ceux qui ont passé leur vie en métropole parisienne et qui viennent profiter de leurs vieux jours sur les côtes bretonnes ou dans les Alpes-Maritimes. Selon l’Insee, un peu plus de 35 ooo retraités quittent l’ile de France chaque année. Ça paraitun peu facile et privilégié de venir profiter de son pouvoir
d’achat au soleil. Mais en fait, les retraités contribuent eux aussi au développement des territoires. Vincent Grimault applique ce cas aux campagnes qu’il étudie dans son livre :
VINCENT GRIMAUT
L’arrivée de retraités à la campagne dynamise énonnément les campagnes. Pas directement, évidemment, puisque ces gens-là ne travaillent pas puisque, par définition, ils sont retraités. Mais on sait évidemment que les retraités s’investissent beaucoup dans la vie associative, etc. Mais plus encore,ces retraités touchent des pensions de retraite. Et ça, c’est un flux financier majeur, h·ès sous-estimé. Si vous regardez par exemple, alors c’est un vieux chiffre, 111.ais il est très parlant. Je n’en ai pas derécents, mais celui-là est h·ès parlant. Entre 2002 et2006, les flux migratoires des reh·aités ont drainé avec eux20 milliards d’euros. C’est à dire que le fait que les retraités aient bougé, ça a déplacé artificiellement 20milliards d’euros. Eh bien, c’est de l’argent artificiellement déplacé depuis les villes, puisque les emplois sont quand même plutôt en ville vers les campagnes. Donc, en.fait,les fonds de retraite sont le principal, le principal atoutdes…J’exagère un peu, mais sur le plan financier de la redistribution, c’est le principal flux financier qui va des villes vers les campagnes.
EMMANUEL
Pour reprendre l’expression d’Emmanuel Macron, la richesse produite à Paris ruissellerait sur les régions, métropoles et campagnes, comme celle des villes vers les campagnes… Du moins, si les nouveaux venus dépensent leur revenu dans le tissu économique local. Mais il faut tenir compte du fait que les retraités épargnent une partie impo1tante de leur revenu et consomment peu.
Ingrid Nappi le rappelle, il ne faut pas croire ici que ces mouvements de migrations ne concernent que les Parisien.ne.s :
INGRID NAPPI
L’exode parisien est beaucoup plus faible que l’exode des Bordelais, par exemple. Encore une fois, c’estvraiment un cliché de dire que ce sont les Parisiens qui fuient la capitale, les Bordelais la fuient tout autant, les Lyon.nais, la fuient tout autant. Donc, c’est vraim.ent un phénomène généralisé, encore une fois par le télétravail qui fait que si on peut travailler chez soi, on peut alors vivre entre guillemets à lacampagne ou dans des endroits un peu moins stressants, pour pouvoir à lafois avoir un
pied à la campagne et un pied en centres urbains où l’on travaille généralement dans des quartiers debureaux et des quartiers d‘affaires.
Voilà donc le mouvement n‘est pas que francilien. D‘ailleurs, dans notre article, on montre bien qu‘il estmême beaucoup plus faible en Paris que dans d’autres régions. Donc ça, c’est vraiment un cliché qu‘il faut dépasser.
EMMANUEL
En fait, plus que des Pa1isiens, ce sont les citadins de toute la France qui envisagent de quitter la ville. C’est notamment un effet de la diminution de la taille des ménages : les retraités continuent à habiterleurs logements pendant plus longtemps (et tant mieux !), les jeunes célibataires ou en couple cherchent à s’installer dans leur propre logement. Mais moins de gens sous le même toit, ça signifie davantage delocataires ou d’acheteurs, donc des logements plus petits, dans les villes où l’on ne construit pas beaucoup.Or les Français ont envie d’espace : la surface de logement par habitant est passée de 22 m2 en 1973, à 32 m2en 2013, d’après les chiffres de l’INSEE. On en revient au propos de Vincent Grimault : la campagne est devenue attractive pour des personnes qui souhaitent avoir un rythme de vie plus calme.
VINCENT GRIMAUT
Je pense qu’il y a chez tous les gens qui veulent s’installer à la campagne, une dimension qui consiste àfaire unpeu moins, un peu moins vite,un peu moins stressé et peut être un peu moins capitaliste. Oui,jepense, mais il y a vraiment des nuances. Le phénomène purement Larzac décroissant est très,très, très minoritaire. Il existe, mais il est très minoritaire.
Aujourd’hui, les néo-ruraux sont des pmfaits capitalistes qui cherche simplement à rééquilibrer un peu leur mode de vie. Et on les comprend parce que quand on a vécu dans une très grande ville, onvoit un peul’état de stress que ça peut générer. Donc, c‘est un levier que je pense qu’ilfaut activer. On sait que ce n’est pas parce qu’on arrive à la campagne qu’on devient écolo par nature. Au contraire, on peut être très polluant et peut être le pire des pollueurs, et le citoyen le plus écolo possible en ville. Mais c’est vrai que la campagne de fait, a tendance à favoriser l‘économie collaborative. Si vous avez 25 minutes de route àfaire pour aller acheter une perceuse quand vous voulez percer de trucs. Vous allez peut-être demander à votre voisin s’il n’a pas une perceuse à prêter. Bon c’est un exemple très, très trivial.N’empêche que sil’économie collaborative sejàit
plus naturellement à la campagne qu’en ville, on peut, on peut imaginer une renaissance rurale qui ne soit pas décroissantiste, mais en tout cas plus sobre, je crois. Et c’est intéressant parce que on aura besoin des campagnes dans le mode dans le monde de demain, qui sera forcément moins en moins basé sur le pétrole, forcément moins capitaliste. À un moment, on ne pourra pas éviter certaines formes de décroissance matérielle. Dans cette équation-là, les campagnes ont un rôle à jouer.
JINGLE SPLASH IMMO
Est-ce que les Parisien.e.s vont envahir le reste de France ?
– Non. Certes les nouvelles formes de télétravail permettent plus de flexibilité dansle choixde sa résidence, mais son application reste encore très floue.
La migration de ce1tain.e.s Parisien.e.s fait bien augmenter les prix de l’immobilier
Cependant, elle permet aussi d’enrichir et de développer les territoires notamment via l’arrivée dejeunes actifs et de retraité.e.s qui dépensent leurs revenus dans l’économie locale.
Ces phénomènes de migration concernent en fait toutes les métropoles aujourd’hui.
Et enfin, on en anive à un dernier point plus philosophique : finalement, c’est quoi un Parisien.e?
Car Paris elle-même est une ville de migration, seulement 31% de ses habitant.e.s y sont né.e.s. Finalement, les Parisien.e.s ne rentreraient-ils pas tout simplement à la maison ?
VINCENT GRIMAUT
Parce que pour beaucoup, aller en ville, et notamment à Paris, était un peu un sacrifice qu’onfaisait surl’autel de la quête de la carrière. Tous ces gens-là vont se poser la question et ont posé la question à leuremployeur. Est-ce que je peux partir m’installer ailleurs ? Je ne crois pas au télétravail massif,maisje crois qu’il y aura beaucoup de formes hybrides de télétravail partiel avec h·ois jours, quelques h·oisjours dans sa nouvelle résidence et deuxjours à Paris. Ça, c’est à mon avis.
Splash est une émission de Nouvelles Écoutes.
Elle est présentée et écrite par moi-même, Emmanuel Martin. Cet épisode a été écrit parMarine Raut.
Interview réalisée par Mathilde Jonin. Production et Réalisation: Marine Raut
Mixage : Adrien Becca1ia à l’Arrière Boutique Studio