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✒️ 5 podcasts pour imaginer le travail de demain ✒️

Le monde du travail a beaucoup changé ces dernières années – L’économie numérique et le Covid-19 sont passés par là et les questions sociales et environnementales préoccupent. Le précédent créé par la crise sanitaire du Covid-19 a notamment soulevé de nombreuses questions sur des nouvelles formes hybrides de travail, et la quête de sens au travail. Nos façons de travailler s’en sont trouvées bouleversées et les schémas traditionnels remis en question. Comment ré-inventer nos conditions de travail ? Et quelles nouvelles formes d’épanouissement au travail peuvent advenir ? Dans cette nouvelle sélection, on vous propose 5 podcasts pour imaginer collectivement le monde du travail de demain. 💼 Travailler moins pour gagner plus (et mieux travailler) ? Quel rapport avons-nous à notre métier ? Et qu’est-ce que la semaine de 4 jours peut-elle apporter aux salarié·e·s d’une entreprise ? La semaine de travail de 4 jours s’inscrit historiquement dans une tendance de réduction du temps de travail observée dans les économies développées, comme la France. Toutefois sa mise en œuvre reste complexe et nécessite des négociations auxquelles peu de personnes sont actuellement disposées à s’engager. Mais qui bénéficie le plus de cette situation : les salariés, les employeurs, ou peut-être… tout le monde à la fois ? Retrouvez deux épisodes dédiés à cette question dans Splash avec Emmanuel Martin. Les inégalités entre les hommes et les femmes dans le monde du travail restent très nettes, aussi bien au niveau des salaires que dans la répartition des métiers. Aujourd’hui par exemple, les

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Le groupe Nouvelles Écoutes devient le premier groupe de podcasts natifs en France !

Communiqué médias — Paris, 12.05.2023 Groupe Nouvelles Écoutes, premier groupe de podcasts natifs en France avec 2,9 millions de téléchargements mensuels Paris, 12.05.2023 – Huit mois après l’entrée à son capital du groupe suédois PodX, le groupe Nouvelles Écoutes, constitué désormais des studios de production Nouvelles Écoutes, Minuit – ancien Studio Minuit –, et Kodomo, se positionne premier groupe de podcasts natifs en France selon le classement ACPM d’avril 2023, et deuxième groupe de podcasts en France derrière le réseau NRJ. Le groupe Nouvelles Écoutes cumule au mois d’avril 2023 2,9 millions de téléchargements pour un catalogue regroupant une quarantaine de podcasts natifs.Nouvelles Écoutes, Minuit et Kodomo font aussi état d’une audience consolidée en nette croissance avec +60% de téléchargements au 1er trimestre 2023 par rapport au 1er trimestre 2022. Nouvelles Écoutes consolide son ancrage société et pop culture avec son dernier podcast magazine Les Mains dans la pop, porté par l’humoriste Mahaut Drama et la journaliste Audrey Couppé de Kermadec. Le studio revient sur le devant de la scène des programmes narratifs originaux et ambitieux avec le documentaire évènement Oussama Le Magnifique, une enquête d’un an sur les dessous de la French Tech, par la journaliste Léa Lejeune et l’écrivain Mathieu Palain, meilleur lancement de l’histoire du studio. Studio Minuit devient Minuit, et continue de fasciner plusieurs centaines de milliers d’auditeurs chaque jour. Son flux Crimes – Histoires Vraies affiche ainsi +48% de téléchargements au 1er trimestre 2023 versus le 1er trimestre 2022. Aventure, Histoire, paranormal et affaires criminelles,

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Nouveau podcast événement, Oussama Le Magnifique

Oussama Le Magnifique : Le nouveau podcast de Nouvelles Écoutes raconte 10 ans de French Tech à travers les gloires et déboires de The Family et le parcours de son co-fondateur controversé, Oussama Ammar. Fruit d’un an de travail, Oussama Le Magnifique est une enquête documentaire de Léa Lejeune,  journaliste économique, co-écrite avec Mathieu Palain, écrivain et journaliste. Porté par les témoignages exclusifs d’une dizaine investisseur·e·s, anciens collaborateur·ice·s et entrepreneur·e·s, cette enquête raconte avec un niveau de détail sans précédent l’ascension et la chute de The Family, l’incubateur iconique de la French Tech, et dresse le portrait d’Oussama Ammar, son co-fondateur qui a suscité un fort engouement médiatique ces derniers mois..  À travers ce podcast, c’est aussi tout un pan de l’histoire de la Tech française et mondiale qui est décrypté. Oussama Le Magnifique raconte la naissance, l’explosion et le dur retour à la réalité d’une génération d’entrepreneur·e·s et d’investisseur·se·s des années 2010 où l’argent coulait à flot et le mantra “fake it until you make it” régnait en maître. Résumé du podcast documentaire : Dans un monde où l’innovation règne en maître, Oussama Ammar et ses co-fondateurs, Alice Zagury et Nicolas Colin, ont révolutionné l’entrepreneuriat français avec leur incubateur iconique, The Family. Mais lorsque les masques tombent, les alliés d’hier se transforment en ennemis jurés . Que cache le mystérieux Oussama Ammar ? Que s’est-il vraiment passé dans les coulisses de The Family ? Dans cette histoire de trahison, d’argent et de quête de pouvoir, une seule vérité demeure : chaque famille

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💥 5 podcasts pour revisiter le mythe de l’entrepreneuriat 💥

Berceau de l’innovation technologique et entrepreneuriale, la Silicon Valley est aussi le foyer de nombreux mythes et d’imaginaires qui se diffusent par-delà les frontières, et notamment de récits de succès. Le monde de la tech et des startups foisonnent de ces récits captivants qui contribuent à ce fantasme de l’argent facile et de la réussite ultime. Et nombreux sont les portraits de personnalités glorifiées par leur parcours entrepreneurial. Cependant ces dernières années, plusieurs histoires d’entrepreneur.e.s à succès ont été remises en question suite à des scandales et des déboires, et il semble que nous assistons progressivement au déclin de l’image du “fondateur.trice”. Ce mois-ci on  vous propose donc 5 podcasts pour une première immersion dans cet écosystème et ses faux semblants. Attention au jargon ! Le podcast We Crashed (en anglais) revient sur la chute d’Adam Neumann, CEO (Président Directeur Général) de l’entreprise WeWork, alors valorisée à 47 milliards de dollars. Remercié par son Comex (comité exécutif) à la veille de l’introduction en bourse de l’entreprise, cette dernière perd plus de 1,25 milliard de dollars en un trimestre. Pourquoi ? Des défauts de gestion et des pratiques douteuses proches du “conflit d’intérêt” sont révélés. Spoiler : Adam Neumann se fera évincer de l’entreprise par ses propres investisseurs, son comportement mettant en risque la valorisation globale de l’entreprise.  “La Silicon Valley a cette caractéristique de faire de la révolution un modèle, un objectif”. Que se cache-t-il derrière les géants de la tech, les GAFAM ? Quelle est l’histoire de la Silicon

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SPLA$H – EPISODE 75 – Les Parisien.ne. s envahissent-ils la province ?

GENERIQUE Bienvenue dans Splash, le podcast qui jette un pavé dans la mare de l’économie. Aujourd’hui, on va parler d’exode urbain, de jardins et de télétravail. Pour ce deuxième épisode consacré à l’immobilier, on s’intéresse à un sujet qui a fait la une desjournaux après le confinement, l’exode des Parisiens dans les autres régions de France. JINGLE SPLASH IMMO Depuis la fin du premier confinement, on entend la rumeur dans les 4 coins de la France : Les Parisien.e.s, coincé.e.s dans leurs appartements trop petits, veulent s’exiler au vert, et s’en vont acheter des prop1iétés un peu partout en France. Avec un pouvoir d’achat plus élevé, ils augmenteraient donc le prixde l’immobilier, et ruineraient la vie des habitant.e.s devenu.e.s incapables de se payer une maison ou un appaitement. Dans cet épisode, j’ai voulu comprendre si la rumeur était vraie: VIRGULE Les Parisien.ne.s envahissent-ils réellement la province ? EMMANUEL Lors du premier confinement en mars 2020, environ 200 ooo résident.e.s parisien.e.s ont quitté la capitale pour fuir l’isolement, oul’absence d’espace extérieur. Fin mai 2020, 54% des Francilien.ne.s souhaitaient quitter la région le plus vite possible. Et ça, c’est en partie, dû à l’essor du télétravail : 35% d’entre eux envisageaient de garder leur emploi parisien et travailler à distance pour ainéliorer leur qualité de vie. J’ai demandé à Ingrid Nappi, professeur d’économie à l’Essec, et titulaire de la chaire « work placemanagement « , si cela relevait du cliché : INGRID NAPPI C’est vrai qu’on en entend un peu tout et son contraire concernant cet exode entre guillemets desParisien.e.s vers à la fois la banlieue, donc des Parisien.e.s intra-muros sur la banlieue, oubien ceux duGrand Paris vers la deuxièm.e couronne parisienne, voire même vers des villes de taille plus réduite à aumoins d’une heure de TGV de Paris. Alors, il faut relativiser. Bien sûr, il y avait ce qu’on n’a pu affirmer pendant le confinement. Et aujourd’hui, en cette rentrée au bureau où le télétravail commence déjà à être un peu moins privilégié, il faut voir la réalité. S’il y a une étude, on peut citer celle de l’INSEE qui montrait que, sur la base d’une enquête auprès des Parisien.e.s, 11 pour cent des Parisien.e.s auraient quitté la ville pendant le premierconfinement, donc en 2020, le tout premier confinement, mais que la tendance ne s’est pas maintenuedurablement lorsdes confinements de mai 2021, il y a quelques mois. Généralement, les gens sont rentrés chez eux et la distribution des mobilités a repris complètement comme auparavant. EMMANUEL Et le fait de pouvoir désormais télétravailler depuis chez soi ne jouera pas en faveur d’une plus grossemigration dans les mois à venir : INGRID NAPPI Aujourd’hui, cette hypothèse, qui était le cas pendant la crise sanitaire, à mon avis, est une hypothèse encore variable. Et ilfaudrait attendre une année pour vérifier qui réellement des usagers seront en téléh·avail et accepteront le télétravail. Parce que le télétravail, c’est également beaucoup de contraintes que tout le monde ne peut pas supporter. EMMANUEL Ok, rassurez-vous, la majorité des Parisien.ne.s sont revenus au bercail et sont encore loin de pouvoirtélétravailler d’où ils veulent en France. Mais l’envie d’ailleurs, elle, est restée. Et en fait, ça ne date pas de la crise sanitaire : Paris est en déficitmigratoire depuis plusieurs années. En 5 ans, la ville a perdu 53 095 habitant.e.s, en moyenne 11 ooopar an. Mais alors pourquoi nos chers parisiens et parisiennes cherchent-ils à fuir la ville lumière ? Si vous écoutez cet épisode confortablement installé dans votre appartement en centre-ville de Nantes ou dans le jardin de votre maison en Auvergne, vous avez sûrement la réponse : Le cadre de vie ! le prix de l’immobilier ! Une maison ! un jardin ! Un meilleur pouvoir d’achat! Se rapprocher de sa famille! Le prix au mètre carré des appartements parisiens est en effet un argument de taille : 11200 euroscontre 3 146 à Marseille, 5 287 à Lyon, ou 1 109 à Saint-Etienne. INGRID NAPPI On remarque que les projets de déménagement sont beaucoup plus fréquents parmi les individus qui ont des logements réduits, donc sans aménagement extérieur, sans jardin. Un chiffre parlant: 57 pour cent des individus qui vivent enappartement sans balcon, contre 31% des individus vivant en maison individuelle avec jardin. La proportion est davantage plus forte chez ceux qui vivent dans des appartements et dans des logements de taille réduite. Et si on regarde également la taille du logement, 67 % de ceux qui disposent d’un logement dont la taille est inférieure à 50 mètres carrés, et on va à l’inverse à l’opposé, 21pour cent pour ceux qui ont des logements de plus 120 mètres carrés. EMMANUEL Et alors, est-ce que ces

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SPLA$H – EPISODE 76 « Faut-il créer plus de logements sociaux ? »SPLA$H – EPISODE 76

EMMANUEL Bienvenue dans Splash, le podcast qui jette un pavé dans la mare de l’économie. Je suis Emmanuel Martin, professeur d’économie en prépa à Rouen, et tous les lundis je décortique avec vous un sujet d’économie. Aujourd’hui, on va parler de loyers modérés, de non-mixité, et de Neuilly-Sur-Seine. Pour ce deuxième épisode de notre série spéciale Immobilier, on s’intéresse aux logements sociauxen France. JINGLE SPLASH IMMO Même si tous les maires et mairesses de France n’ont pas l’air d’être au courant, les communes sontdans l’obligation de disposer de 20% à 25% de logements sociaux en 2025, depuis l’instauration de laloi SRU (pour solidarité et renouvellement urbains) en 2000. Pour autant, en 2019, plus de la moitié des communes concernées n’avait pas rempli leur quota. Certaines choisissent même consciemment de payer une amende plutôt que de construire des logements sociaux. Pourquoi? VIRGULE Sommes-nous radins en logements sociaux? Je ne vais pas laisser beaucoup de suspense, pour une fois, et je vais répondre à la question, tout desuite… OUI nous sommes en radins en logements sociaux. Je ne vous abandonne pas là, on va plutôt se demander pourquoi? Par pure radinerie? Parce que c’est un peu… trop compliqué? … Par peur de la mixité sociale? Oui on s’en rapproche… Laissez-moi d’abord vous rappeler comment ça fonctionne… La loi SRU de 2000 a été conçue pour améliorer le droit de l’urbanisme et du logement en France. 1152 communes sont concernées par la loi SRU : elles comptent plus de 3 500 habitants et font partie d’une agglo de plus de 50 ooo habitants, dont la ville centre a plus de 15 ooo habitants. Le but: Les principaux locataires de ces logements à bas loyers sont en effet souvent des précaires : J’ai rencontré Sandrine Levasseur, économiste à l’OFCE qui m’a décrit les populations concernéespar l’accès au logement social: SANDRINE LAVASSEUR Il y a différents types de logements sociaux. Il y a ce que l’on appelle les logements très sociaux. Dansle jargon des bailleurs sociaux, ce sont les logements PLA! (financé par un Prêt Locatif Aidé d‘intégration). Donc ça, c’est pour un public que l’on considère comme très précaire, trèsprécaire à la fois au niveau économique et social. Donc, vous avez des gens avec des revenus qui sont très faibles. En règle générale, très endeçà du SMIC. Et donc, il y a des revenus d’activité qui sont insuffisants et qui sont en règlegénérale complétés par des revenus de subsistance. Ce sont des ménages qui sont précaires, voire très précaires. Ensuite, il y a des logements sociaux plutôt à destination de ménages avec desrevenus modestes, relativement stables. On va trouver beaucoup d’ouvriers ou des personnes de la fonction publique avec des revenus stables, mais peu élevés. Et enfin, troisième catégorie de logements sociaux, les logements PLS, qui sont là davantage à destination desménages que l’on considère à revenu intermédiaire. Typiquement, ce sont des instituteurs et des infirmières. Là encore, avec des revenus relativement stables, des gens qui ne sont pas dans le besoin, mais qui, malgré tout, au regard de la cherté du logement tant à l’acquisition qu’à la location, peuvent tirer bénéfice de la location d’un logement dans le parc social. EMMANUEL D’après des chiffres du Ministère de la Transition Ecologique publiés fin 2020, la France compte 4,7 millions de logements sociaux, pour 10 millions de locataires. Pour pouvoir obtenir un logement social, il faut se situer en dessous d’un plafond de ressources. Pour une personne seule, par exemple, ce plafond est de 12 848€, pour accéder à un logement PLA-1. Et les plafonds sont plus élevés en fonction de la taille du ménage, et de la catégorie de logement. En moyenne, près de deux tiers des Français.e.s sont éligibles au logement social, selon Sandrine Levasseur. Le problème, c’est que tout le monde n’arrive pas à accéder à un logement social : pour pouvoir en obtenir un à Paris, par exemple, il faut en moyenne : 6 ans pour un F1, 9 ans pour un F2 ou F3 et 10 ans pour un F4 et plus Cela s’explique par le fait que le parc social est complètement bloqué :

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SPLA$H – EPISODE 77 « Les syndics de copropriété veulent-ils la peau de leurs propriétaires ? »SPLA$H – EPISODE 77

GENERIQUE EMMMANUEL Bienvenue dans Splash, le podcast qui jette un pavé dans la mare de l’économie. Je suis EmmanuelMartin, professeur d’éco en prépa à Rouen, et tous les lundis je décortique avec vous un sujet d’économie. Aujourd’hui, on va parler de pratiques anticoncurrentielles, de maquis juridique, et d’action collective. Pour cet épisode de notre série spéciale Immobilier, on s’intéresse aux syndics de copropriété. JINGLE SPLASH IMMO On a déjà parlé ensemble des agents immobiliers, une profession d’intermédiairede marché. Lessyndics de copropriété, c’est un autre genre de professionnels, mais qui profitent également de la « belle santé du marché immobilier », comme on dit dans les magazines – bref, des prix très élevés en ce moment. Les agences immobilières profitent de ce qu’on appelle en économie une asymétrie d’informations : si vous n’avez pas le temps, ou pas envie d’éplucher tous les dossiers de locataires qui se pressent aux portes de votre deux-pièces à 1400€, alors vous le faites faire par une entreprise. Les syndics de coprop1iété, c’est un peu différent: ce sont les propriétaires d’appartements qui leur délèguent la gestion d’un ce1tain nombre de dossiers, parce qu’… ben parce qu’ils n’ont pas vraiment lechoix de faire autrement en fait. On va le voir. Et du coup, leur rôle ne se limite pas à une seuletransaction ponctuelle. Ce sont plutôt des acteurs qui sont engagés dans une relation durable avecleurs mandataires Oes propriétaires), qui les paient souvent sans bien savoir ce qu’ils font. Et figurez-vous qu’ils en profitent… Avant d’entrer dans les détails de cette relation, de quoi parle-t-on au juste ? Si vous avez acheté un appartement, un parking, ou ce qu’on appelle plus généralement un « lot » dans une copropriété, vous allez être amené à partager des frais avec les autres propriétaires. Pour l’entretien desparties communes, les travaux éventuels, les espaces verts, etc., il faut bien se répartir la charge. On pourrait se dire qu’il suffit que les copropriétaires élisent l’un ou l’une d’entre eux, au sein del’assemblée des copropriétaires. Et ça existe parfois ! Mais dans ce cas ça risque de tomber sur Roselyne, 78 ans, qui a du temps devant elle et connaît bien l’immeuble, mais pas forcément la réglementation sur le bout des doigts. Et Roselyne risque de travailler pour presque rien. Et qui la remplacera quand elle ne pourra plus s’en charger? Donc, dans laplupart des copropriétés, ce sont des professionnels qui s’en chargent. C’est ce que m’a expliqué Lionel Maugain, journaliste à 60 millions de consommateurs et spécialiste du sujet : LIONEL MAUGAIN Donc, le fonctionnement, c’est assez simple. Tous les ans, les copropriétaires se réunissentpréalablement. On a établi un ordre du jour qui répertorie tous les problèmes à régler dans la copropriété,notamment s’agissant des parties communes dans un immeuble. Il y a parfois souvent un ascenseur. Il y a des espaces verts. fl faut bien que le syndicat, l’association des copropriétaires, s’en occupe. Soit, ilss’en occupent eux même en désignant l’un des leurs, soit, ils mandatent en votant à la majorité sur labase d’un contrat. fl mandate un professionnel qui sera chargé essentiellement d’exécuter ce qu’on luidemandera. EMMANUEL Prenez des notes, là: C’est le caractère collectif de la copropriété qui peut parfois poser problème : contrairement à ce qu’on appelle habituellement un syndicat, ici tout le monde n’a pas nécessairementles mêmes intérêts à défendre. D’où le rôle du syndic, selon Henry Buzy-Cazaux, président de l’Institut du management des services immobiliers,et très bonconnaisseur du secteur : HENRY BUZV-CAZAUX Le syndic, il a un rôle que je compare à celui du maire d’une ville. fl doit conjuguer des intérêts divergents. On dit ce qu’on veut, mais structurellement, vous avez 25 copropriétaires et il n’y en a pas 2qui veulent la même chose. Et ça, ça veut dire que ce rôle d’arbih·e,pmfois un peu de shérif, doit aussifaire respecter la loi, d’ailleurs. On n’aime pas quelqu’un qui a ce rôle-là. La deuxième raison, c’est que c’est un percepteur. Il appelledes charges. Il n’y a guère que 7ou 8 % qui constituent ses honoraires. Qu’est-ce qu’il appelle ? De quoi payer les factures pour les travaux, pour l’énergie. Voilà quelqu’un qui m’envoie des factures,essentiellement des factures. Je ne l’aime pas beaucoup. EMMANUEL On n’a pas le droit, en France, de ne pas avoir de syndic si on est dans une copropriété. Et la réglementation sur les travaux de rénovation, par exemple, ou encore l’entretien des ascenseurs, peut êtretrès compliquée à maîtriser. Donc, ça ouvre la porte à des professionnels qui se chargent de le faire pourvous, et avec lesquels la copropriété signe un contrat. Dans tous les contrats, il faut évaluer ce qui doitêtre fait, et à quel prix… Et ce n’est pas toujours évident. LIONEL MAUGAIN Par exemple, ce qu’on reproche souvent au syndic, c’est de pas assez, être à la fois réactif et pas assez présent. Donc, ce qu’il faut négocier dans le contrat, par exemple, c’est le nombre de visites annuellesqu’ils feront en compagnie de représentants du conseil syndical, du président, en l’occurrence, qui estquand

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LES MAINS DANS LA POP #14 Censored, la revue.

Cette semaine, je vais vous parler du magazine Censored. C’est une revue féministe et artistique qui a été créée en 2018 par deux sœurs, Apolline et Clémentine Labrosse. Elles décrivent ce magazine beaucoup mieux que moi. Elles écrivent par exemple sur le site : « Bien souvent dans l’histoire, les révolutions se sont accompagnées de leur expression artistique. Dans un monde où les minorités de genre sont sous représentées dans les arts, Censored veut laisser une trace et inspirer de nouveaux imaginaires. ». Le magazine a plein de photos, des textes poétiques, des articles journalistiques, des interviews, des illustrations, des collages, plein de trucs différents. La direction artistique du magazine est vraiment sublime. Je trouve que c’est vraiment un objet d’art à part entière. Le nouveau numéro de Censored est sorti le 21 avril dernier et porte sur l’éco féminisme. Il a un nom impossible à prononcer, je vais quand même tenté : Apocalypticotrashecocidocious. Il y en a beaucoup des magazines qui parlent d’écologie, mais là, Censored parle vraiment sous un prisme anti-capitaliste et anti-raciste. Le numéro parle d’exploitation de la terre, des espèces, des femmes, des minorités de genre et des personnes racisées avec engagement et sensibilité. Il y a plusieurs parties : Tu te souviendras dédiée aux archives de l’éco féminisme, Tu ressentiras la terre qui est une partie pleine de cartes blanches d’artistes émergeant·es et de récits politiques, Tu ne tueras point qui explique un peu les ravages du capitalisme, Tu préserveras le bien commun qui explique l’esprit de

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SPLA$H – ÉPISODE 74 « Les agents immobiliers doivent-ils disparaître?» 

EMMANUEL MARTIN Bienvenue dans Splash, le podcast qui jette un pavé dans la mare de l’économie. Je suisEmmanuel Martin, prof d’éco en prépa à Rouen, et tous les lundis je décortique avec vous un sujet d’économie. Aujourd’hui, on va parler de commissions, de transactions et d’intermédiaires de marché.Vous écoutez le premier épisode de la nouvelle saison de Splash. Pour ce mois de septembre, j’avais envie de regarder de plus près le fonctionnement du marché de l’immobilier français. Alors, non, vous n’écoutez pas un podcast de Capital ou de L’Express. Malheureusement, vous ne trouverez pas de conseils sur le placement de votre argent ou les différentes façons de vous enrichir en investissant dansla pierre. On va plutôt s’intéresser à ce qui se passe sur le marché de l’immobilier : à la fois des prix très élevés dans certaines villes, des logements sociaux en nombre insuffisant, ou encore tout ce que l’on doit débourser quand on achète ou quand on loue un appart. Et aujourd’hui, on s’intéresse à l’une des professions les plus méprisées de France : les agents immobiliers. VIRGULE-TITRE Les agents immobiliers doivent-ils disparaître? EMMANUEL En France, on comptait 27 366 agences immobilières en 2019. Celles-ci employaient 66 500agents. En plus de ces salariés, 59 ooo agents travaillaient « en indépendant » : pas pour une agence, mais à leur compte pour des réseaux immobiliers. Vous avez sûrement déjà vu, par exemple, despubs pour CapiFrance ou Optim’home. Plus de 100 ooo agents sillonnent donc le pays à la recherche de biens immobiliers à vendre. Mais d’ailleurs, en quoi consiste leur métier ? C’est ce que j’ai demandé à Clara Wolf, économiste, spécialiste du logement et du machine learning. CLARA WOLF Le rôle de l’agent immobilier, c’est principalement de rapprocher l’offre et la demande, c’est-à-dire de rapprocher les vendeurs des acheteurs. C’est une profession qui est encadrée par la loi Hoguet qui a été promulguée en 1970, mais appliquée en 1972. Vous avez donc ce qu’on appelle une carte T pour exercer cette profession. Cette loi a des spécificités, notamment, vous êtes obligés de disposer d’unegarantie financière et d’une responsabilité civile professionnelle et vous ne pouvez être rémuneres, et c’est très important, qu’au moment de l’actefinal d’achat ou de vente. Cela veut dire qu’il est proscrit par la loi pour l’agent immobilier de se faire rémunérer pour les services qu’il apporte en amont. C’est assez fondamental parce qu’il

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